Vendredi 10 octobre, entre 12h40 et 13h45, en salle 308, M. Grente se présenta aux nouveaux élèves de notre club CPN et aux collègues intéressés par notre projet d'installation de ruches au collège.

Recruté par l'une de nos élèves CPN, ce père d'élève souhaite partager sa passion pour l'apiculture et la sauvegarde des abeilles noires.

Apiculteur depuis 3 ans, il possède maintenant 6 et bientôt 10 ruches de type Warré, dont l'une d'elle, la ruche "Raoul Dufy" devrait être installée au collège au printemps prochain.

Abeilles noires détournées d'un essaim condamné pour rentrer dans une ruche Warré (Photo : Esther Grente--Sibout)

M. Grente nous montra pendant une heure des photos de la capture d'une colonie d'abeilles dans un tronc d'arbre abattu.

F. Grente et son ami apiculteur Norbert Bourgeois se dirigeant vers un tronc d'arbre abattu contenant un essaim (Photo : Esther Grente--Sibout)

Après avoir découpé l'arbre, ils ont transféré les abeilles dans la ruche.

Découpe de l'arbre (photo : Esther Grente--Sibout)

La difficulté était de trouver la reine, qui se reconnaît par une taille légèrement plus grosse que les autres. Sans la reine, la ruche n'est pas viable.

Identification de la reine (Photographie : Esther Grente--Sibout)

Il a insisté sur sa volonté de préserver les abeilles noires plutôt que de vouloir récolter le miel. Il se présente ainsi plus volontiers sous le nom de gardien d'abeilles noires plutôt qu'apiculteur.

Sa démarche est très écologique. Il utilise des ruches Warré.

Rayons construits librement dans une ruche Warré (Photo : Esther Grente--Sibout)

Il refuse de traiter les ruches contre son principal parasite, le Varroa destructor, afin que les abeilles développent leur résistance, et cela, même si une colonie entière doit disparaître, ce qui a l'air d'être le cas pour l'une de ses ruches.

Jeune femelle Varroa destructor sur une larve de faux-bourdon (Esther Grente--Sibout)

M. Grente a aussi répondu à toutes les questions des élèves et des adultes qui ont été passionnés par l'intervention.

Nous sommes très impatients de voir s'installer la ruche Raoul Dufy dans nos jardins! En plus de la surveillance et de l'observation des abeilles, de la récolte éventuelle du miel produit en surplus, M. Grente nous propose de doubler une colonie afin de nous faire manipuler davantage. Rendez-vous au printemps!