Nous sommes le jeudi 22 septembre 2016, pour certain le jour d’un contrôle d’histoire, mais pour les amoureux de la nature du collège (dont moi) c’est aussi la reprise du club :

«Connaître et Protéger la Nature », CPN en abrégé.

                Après la cantine, direction la salle 311, la salle de M. Vallet.

                Dans le couloir, je vois beaucoup de nouvelles petites têtes, des anciennes plus grandes, et d’autres qui ont disparues. Nous attendons les professeurs dans le couloir en bavardant, et ils arrivent en même temps.

                M. Vallet ouvre la porte, tout le monde entre, les anciens souriants, les nouveaux intimidés.

                L’équipe du CPN compte les trois profs de SVT : M. Vallet, M. Huet, Mme Lemonnier

On s'installe, on ferme les rideaux, M. Vallet allume l’ordinateur, projette un diaporama, puis, en tant que déléguée officielle, et la plus ancienne des membres, me désigne pour présenter le club. C’est simple quand on entame sa quatrième année de présenter le CPN.

Je me lève, avance jusqu'à devant le bureau, et explique aux nouveaux, ainsi qu’à vous, là, derrière l’écran, en quoi consiste le CPN !

Le CPN veut dire Connaître et Protéger la Nature (bon ça, vous le savez déjà).

Notre but ? Comme l’indique son nom, préserver la nature et l’étudier.

Les années précédentes, nos projets ont été la construction d’un hôtel à insectes, que vous pouvez voir à l’entrée du collège,

des nichoirs pour les oiseaux, du jardinage (d’ailleurs, ramasser vos paquets de chewing-gums et vos vieux stylos, ne faisant pas partie de nos passions, merci de ne pas les balancer par terre, ou de les jeter dans les poubelles), mais notre plus grand projet réalisé, celui qui nous rend le plus fier, c’est nos ruches !

Oui, nous avons des ruches, et ça n’a pas été facile de les avoir ! Entre le fait que notre collège fasse partie du patrimoine de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), les allergies, le budget pour les tenues d’apiculteurs, et surtout, le comment avoir des ruches et de l’aide d’un expert.

Au final, on a trouvé l’expert et celui qui nous a fourni nos essaims d’abeilles :

Fabrice Grente !

                Puis, j’ai parlé des sorties ornithologies qu’on fait à la plage et de notre ornithologue, un quatrième nommé Gabin.

                De nos futurs projets comme une mare, ou essayer d’avoir un peu de miel en fin d’année. (Et je peux confirmer qu’il est très bon).

Puis j’ai laissé place à Fabrice Grente, qui a parlé des ruches, du couvain, des varois, de la population d’abeille, du système de ruche warré, (le nôtre), et des grosses bases de l’apiculture.

Puis, M. Vallet parla des futurs projets, détailla, décrit plus précisément le club.

Avant de boucler  la séance, on testa les tenues, afin de savoir qui aurait du XXL ou du S.

Et la séance se finit.

Mathilde Crouiller.